Synopsis

Sorti en 2024, « Furiosa : Une saga Mad Max » par George Miller s’aventure entre Action, Science-Fiction, Aventure avec une ambition assumée : raconter une histoire qui se joue autant dans les regards que dans les silences. En 149 minutes, le film installe son décor, dessine ses personnages et laisse la tension s’installer sans jamais céder au pur didactisme. Alors que le monde s'écroule, la jeune Furiosa tombe entre les mains d'une horde de motards dirigée par le seigneur de la guerre Dementus.

En traversant le Wasteland, ils tombent sur la Citadelle présidée par l'Immortan Joe.

Alors que les deux tyrans se battent pour la domination, Furiosa se voit contraint de survivre à de nombreuses épreuves pour trouver le moyen de rentrer chez elle. Aux côtés de la caméra, on retrouve Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth, Tom Burke, Alyla Browne… et d’autres visages qui complètent un ensemble solide. Sans en dire plus sur ses retournements, « Furiosa : Une saga Mad Max » s’en tient à l’essentiel : un fil narratif qui avance et des personnages qui révèlent, chemin faisant, ce qui les anime.

Oui, on pense par moments à certains classiques — clin d’œil aux cinéphiles — mais le film trace sa propre voie.

Le récit privilégie l’ellipse quand il le faut et s’autorise parfois des détours qui éclairent l’intime. La mise en place reste lisible, les enjeux se déplient sans effets de manche, et la géographie émotionnelle des personnages se précise au fil des scènes. Rien ici ne cherche l’explication totale — l’histoire préfère avancer au rythme des révélations — et c’est aussi ce qui lui donne sa respiration.

Casting

  • Réalisation : George Miller
  • Avec : Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth, Tom Burke, Alyla Browne, George Shevtsov, Lachy Hulme

Critique

Critique — Furiosa: A Mad Max Saga

Dans ce long métrage, la mise en scène s’impose par sa clarté et son sens du cadre. Le récit, sans bavardage, avance avec une énergie contrôlée : le film privilégie la lisibilité et la précision du geste. Les acteurs trouvent une vraie cohérence de jeu ; on pense parfois à des modèles du genre, mais l’œuvre affirme son propre tempérament.

Côté chiffres, le box-office s’annonce solide : l’attente autour du titre, la puissance marketing et le retour du public en salle laissent espérer des recettes confortables. On y voit une proposition commerciale assumée, mais qui garde une identité esthétique, ce qui n’est pas si courant.

Le montage respire, la musique appuie sans envahir. Quelques audaces visuelles apportent du relief, sans détourner du récit. La photographie, souvent chaleureuse, valorise les textures et les visages : on ressent un plaisir de cinéma simple et direct.

Au final, Furiosa: A Mad Max Saga confirme que le divertissement peut encore conjuguer efficacité et regard d’auteur. Pas de révolution, mais une vraie tenue – suffisamment pour marquer l’année 2024.