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CRITIQUE - ARGYLLE

Photo du rédacteur: Pierre-Alex LagrangePierre-Alex Lagrange

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Faisant une pause entre deux KINGSMAN, Matthew Vaughn décide de s'accorder un nouveau film. Certes, rien de bien nouveau, toujours de l'action, de l'humour... comme on lui connait. Mais voilà, depuis la sortie du premier KINGSMAN, le réalisateur n'a fait que baisser en qualité, sans vraiment se réinventer. Et malheureusement, il le prouve avec ce nouveau film.



"Mec, le scénario tient sur cette puce "

Et pourtant c'est quelque chose de bien dommage, car si la patte du réalisateur est reconnaissable, on passe souvent des moment fun devant ces films. Du fun au début certes, mais à force, on connait les codes par cœur. Les scènes d'actions restent les mêmes, elles sont toujours filmées de la même façon...alors oui, le fun est toujours présent au fur et à mesure de sa filmographie. Mais il est moins important qu'un KINGSMAN premier du nom ou un KICK-ASS, premier du nom également.



Let's dance

Il faut dire que l'action est bien une des seules choses sur laquelle on peut se rattacher sur ce film. Parce que le reste n'est vraiment pas attirant. À commencé par le scénario. Bon dieu que tout est prévisible. Le film a beau faire 2h20, au bout de 20 minutes, on commence à comprendre le " gros twist " du film. Ainsi, plus le film avance, moins les surprises arrivent et ça se ressens. On s'ennuie vite. Et on s'ennuie encore plus quand le gros nœud du fil rouge est dévoilé et qu'on avait en grande partie deviné quelques minutes avant.



My name is Well, Rockwell

Du coup que reste t'il ? Le casting ? Il faut dire qu'avec cette palette de comédiennes et de comédiens en rafale, nous avons l’embarras du choix. Un choix qui nous est en réalité restreint car le seul duo qu'on voit de tout le film n'est autre que Bryce Dallas Howard et Sam Rockwell. Un duo comme on en a vu dans plein d'autres films, à savoir l'espion badass et la personne mêlée malgré elle à toute une histoire et qui ne sait pas se débrouiller toute seule. Attention, je n'ai rien contre ça, on peut me raconter 100 fois la même chose, du moment que ça reste attrayant, ça passe. Mais souvenez-vous, le scénario est prévisible. On y croit pas vraiment car on se doute du sort et de l'histoire des personnages.

Si toute la promo a été faite sur Henry Cavill, car c'est lui le célèbre Argylle fantasmé des romans du film, il ne fait que de brèves apparitions. Parfois assez inutiles, histoire de dire qu'il est toujours là. Pareil pour John Cena ou encore Arianna DeBose qui sont presque réduit au statut de figurant, comme trois quart des gros noms. Il nous reste toujours le mini plaisir de voir Bryan Cranston dans un film, ici dans le rôle du méchant Ainsi que Samuel Lee Jackson. Mais ça s’arrête là.

Et n’espérez pas trouver du réconfort au niveau des effets spéciaux. Ils sont tellement mal incrustés et moche que ça en devient fatigant pour les yeux.



Regardez ma chère. Voici le vrai agent Argylle

Vendu comme une sorte de suite non officiel à KINGSMAN, ARGYLLE ne sera pas le retour en forme de Matthew Vaughn. Peut-être retrouvera t'il de sa superbe lors du tournage du prochain KINGSMAN qui est sensé être la fin des aventures de Eggsy. Mais vu la que la qualité baisse de film en film...j'en doute fort...



Wow... il est sévère le gars avec le film quand même...

Et vous? Irez-vous voir ARGYLLE au cinéma ? Cette critique vous a t'elle dissuadé ? Quel est votre film préféré de Matthew Vaughn ? À vos clavier ! On attend vos retours ! Aussi bon que mauvais.




Auteur : Pierre-Alex Lagrange


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